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Le pétrole en recul, sans embargo européen sur les hydrocarbures russes

Prix du petroleNew York: Les prix du pétrole se repliaient jeudi après une semaine de hausse, alors qu'une série de sommets internationaux n'a pas débouché pour le moment sur des sanctions européennes contre les hydrocarbures russes.
Vers 16H20 GMT (17H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai cédait 2,18% à 118,95 dollars et le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois perdait 2,42% à 112,15 dollars.

"Les prix du pétrole brut ont eu du mal à progresser aujourd'hui, bien qu'ils aient atteint leur plus haut niveau en deux semaines dans les premiers échanges", commente Michael Hewson, analyste pour CMC Markets.

Plus tôt, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. avait dépassé les 123 dollars le baril et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. américain touchait les 116 dollars.

La série de grands rendez-vous internationaux - un sommet de l'Otan, un sommet du G7 et le sommet de l'Union européenne - où les différents chefs d'État et de gouvernement doivent discuter jeudi de potentielles nouvelles salves de sanctions contre Moscou n'a pas alarmé les marchés de l'or noir.

Washington a visé le monde politique russe, des oligarques et l'industrie de défense, en réponse à l'invasion de l'Ukraine, avec notamment un gel des avoirs aux États-Unis qui concerne 328 députés de la Douma et l'institution elle-même ainsi que 48 "grandes entreprises publiques" du secteur de la défense.

Les dirigeants des pays du G7 et de l'Union européenne veulent également continuer à empêcher la banque centrale russe d'utiliser les réserves internationales, y compris en or, afin de bloquer le financement de la guerre.


Mais les sanctions ne comprennent pour le moment "pas d'embargo pétrolier de la part de l'UE, car un certain nombre de pays fortement dépendants du pétrole russe, comme l'Allemagne, s'y sont opposés", explique Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.

Les importations russes assurent à l'Europe 40% de ses besoins en gaz naturel et 30% pour le pétrole.

En parallèle, "des nouvelles contradictoires sur la perspective d'un accord sur le nucléaire iranien perturbent les marchés", poursuit Michael Hewson.

Les États-Unis avaient affirmé lundi être "prêts à prendre des décisions difficiles" pour sauver l'accord visant à empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.

Mais cet optimisme semble s'être dissipé: Washington évoque à nouveau ouvertement la possibilité d'un échec des négociations, menaçant l'Iran de recourir à un plan B aux contours encore vagues.

"Un accord de ce genre n'est ni imminent ni certain", a toutefois estimé mardi le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

Une issue positive des négociations entraînerait la levée des sanctions contre l'Iran, membre fondateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et permettrait son retour à pleine capacité d'exportation sur le marché du pétrole. De quoi bouleverser l'état actuel de l'offre.

(c) AFP

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