Le pétrole consolide à des niveaux élevés avant la réunion de l'Opep+
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a abandonné 0,11%, pour finir à 89,16 dollars.
A New York, le contrat sur le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) avec échéance en mars, a clôturé quasiment à l'équilibre (+0,05%) à 88,20 dollars.
Les opérateurs ont eu peu de nouvelles à se mettre sous la dent mardi et n'ont pas observé d'évolution notable dans la crise ukrainienne.
Tous les regards étaient donc déjà tournés vers la réunion, prévue mercredi, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs partenaires de l'accord OPEP+.
"Les participants s'attendent globalement à un nouveau relèvement modéré de la production", a indiqué, dans une note, Bart Melek, responsable de la stratégie matières premières chez TD Securities.
Depuis juillet, l'OPEP+ s'est tenu à son calendrier d'une hausse mensuelle de 400.000 barils par jour avec l'objectif de retrouver le niveau de production d'avant la pandémie d'ici septembre prochain.
La décision du groupe OPEP+ est relativisée par l'incapacité qu'ont eu plusieurs de ses membres à assurer les quotas définis cet été.
Selon des documents d'un comité technique de l'organisation, consultés par l'agence S&P Global Platts, ceux des pays qui se sont engagés sur des quantités données ont manqué leur objectif de 832.000 barils par jour au total en décembre.
En janvier, selon un sondage effectué par l'agence Bloomberg, les pays membres de l'OPEP n'ont accru leurs volumes que de 50.000 barils par jour, et leurs alliés de l'OPEP+, de 160.000 barils par jour, soit, au total, à peine plus de la moitié de l'objectif de 400.000 supplémentaires.
L'autre événement attendu mercredi viendra de la publication de l'état des stocks américains de pétrole par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Selon un consensus établis par Bloomberg, les analystes s'attendent à une hausse de 1,8 million de barils des réserves commerciales de brut. Matt Smith s'attend à un rapport "sans nouveauté", ce qui explique que "le marché ne veuille pas faire de grand mouvement préalable".
(c) AFP