Le pétrole stable, le risque refait surface au Venezuela et en Iran
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 8 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 29 cents à 65,23 dollars.
L'attention des marchés se retournait vers l'Iran, alors que les exportations du pays vont être mises à mal par l'annonce américaine d'une sortie de l'accord de 2015 sur le nucléaire.
"Les efforts de l'Union européenne d'obtenir des États-Unis des permissions pour faire affaire avec l'Iran risquent fort d'être mises à mal par les dernières annonces du pays", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Téhéran a annoncé mardi la mise en route d'un plan visant à augmenter sa capacité à enrichir l'uranium.
Par ailleurs, les difficultés d'un autre exportateur de pétrole, le Venezuela, s'accentuent.
Selon S&P Global Platts, l'entreprise d'Etat PDVSA, en difficultés, a indiqué à huit clients à qui elle devait livrer 1,495 million de barils par jour (mbj) en juin qu'elle n'allait pas pouvoir respecter ses engagements dans la mesure où elle ne disposait que de 694.000 mbj à exporter.
Les marchés attendaient par ailleurs la publication en cours de séance des données hebdomadaires de l'Agence gouvernementale d'information sur l'Energie (EIA).
Pour la semaine achevée le 1er juin, les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 2,1 millions de barils mais sur des hausses des réserves d'essence (+500.000 barils) et de ceux d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage, +800.000 barils), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP