Le pétrole monte du fait des incertitudes sur l'offre
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 78,66 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 15 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour juin prenait 22 cents à 71,50 dollars.
Le baril de Brent a touché la semaine dernière le seuil symbolique des 80 dollars et les prix restent proches de leurs plus hauts en trois ans et demi.
Selon Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group, le "simulacre" d'élection au Venezuela "pourrait ouvrir la porte à des sanctions américaines visant l'industrie pétrolière", déjà en grande difficulté du fait de la crise politique et économique.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a ainsi été réélu dimanche jusqu'en 2025, lors d'un scrutin critiqué par la communauté internationale et déclaré illégitime par ses opposants.
La situation en Iran, avec la sortie des États-Unis de l'accord sur le nucléaire et le retour des sanctions, continue de jouer également, alors que Total a annoncé la semaine qu'il se retirerait d'un projet gazier s'il n'obtenait pas de dérogation des autorités américaines.
Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères a en outre estimé que les engagements de l'Union européenne pour sauver l'accord nucléaire étaient à ce stade insuffisants.
Le Nigeria a annoncé ce week-end le déploiement de drones pour protéger les installations pétrolières du vandalisme et des kidnappings dans la région du delta du Niger.
(c) AFP