Le pétrole recule après deux séances de hausse marquée
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 68,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 61 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 80 cents à 64,37 dollars une heure après son ouverture.
"Le marché reprend des couleurs, car la période récurrente de maintenance des raffineries touche à sa fin et la demande de brut devrait reprendre", ont noté les analystes de Morgan Stanley.
Selon l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), les réserves commerciales de brut ont reculé de 2,6 millions de barils pour s'établir à 428,3 millions.
La production américaine a en revanche repoussé ses records, à 10,41 millions de barils extraits par jour, au plus haut depuis que ces données sont compilées par l'EIA.
Cette hausse de la production n'a semble-t-il pas inquiété les investisseurs outre mesure, alors que le Comité de suivi de l'accord de baisse de la production de l'OPEP et de ses partenaires, le JMMC, a affirmé que le degré de respect de cet engagement dépassait à nouveau les 100%.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs, dont la Russie, se sont fixé des objectifs de limitation et de baisse de leurs extractions jusqu'à fin 2018 pour assécher les abondantes réserves mondiales.
Le raisonnement ne fait cependant pas l'unanimité sur les marchés.
"La croissance de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis va plus qu'absorber la demande mondiale, et le marché sera en léger surplus en 2018", ont argué les analystes de Capital Economics.
(c) AFP