Le pétrole recule sur des prises de bénéfices
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 69,38 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 9 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 3 cents à 65,14 dollars.
"Cette diminution est principalement due à une baisse des importations", a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM.
La production américaine a, en revanche repoussé ses records, à 10,41 millions de barils extraits par jour, au plus haut depuis que ces données sont compilées par l'EIA.
Cette hausse de la production n'a semble-t-il pas inquiété les investisseurs outre mesure, alors que le Comité de suivi de l'accord de baisse de la production de l'OPEP et de ses partenaires, le JMMC, a affirmé que le degré de respect de cet engagement dépassait à nouveau les 100%.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres producteurs, dont la Russie, se sont fixés des objectifs de limitation et de baisse de leurs extractions jusqu'à fin 2018 pour assécher les abondantes réserves mondiales.
"Vu la croissance de la demande et le fait que, selon nous, l'OPEP va dépasser son objectif de rééquilibrage du marché", les prix pourraient encore grimper, ont jugé les analystes de Goldman Sachs.
"La croissance de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis va plus qu'absorber la demande mondiale, et le marché sera en léger surplus en 2018", ont argué les analystes de Capital Economics.
(c) AFP