Le pétrole remonte avant les stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 48,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet gagnait 28 cents à 48,36 dollars.
"L'OPEP reconnaît que sa production a augmenté de 336.000 barils par jour en mai" pour atteindre 32,14 millions de barils par jour, a souligné David Madden, analyste chez CMC Markets.
"Le Nigeria et la Libye sont dispensés de participer aux efforts du cartel (en raison des problèmes géopolitiques qui limitent leur industrie, ndlr), et tous deux ont augmenté la cadence le mois dernier", a-t-il précisé.
Alors que la production américaine de pétrole non-conventionnel a repris à un rythme effréné, les marchés craignent que les efforts du cartel, qui s'est allié à d'autres producteurs, dont la Russie, soient réduits à néant.
"La situation aux Etats-Unis est la première cause d'inquiétude des marchés. Le nombre de puits actifs a augmenté pour une 21ème semaine consécutive la semaine achevée le 9 juin selon (l'entreprise privée, ndlr) Baker Hughes, ce qui suggère que l'industrie du pétrole de schiste va continuer d'augmenter", a rappelé Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
Dans ce contexte, les données qui seront publiées mercredi par le Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves des Etats-Unis arrêtées au 9 juin fourniront un indice au marché sur le niveau de l'offre et de la demande.
(c) AFP