USA: les stocks de brut montent à un niveau record
Lors de la semaine achevée le 10 février, les réserves commerciales de brut ont bondi de 9,5 millions de barils pour atteindre 518,1 millions de barils, un sommet.
Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur une hausse de seulement 3,5 millions de barils.
A ce niveau, les réserves commerciales de brut s'inscrivent en hausse de 9,6% par rapport à la même époque l'année dernière et sont au dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
Le DoE a également fait état d'une progression des réserves d'essence de 2,8 millions de barils, tandis que les experts interrogés par Bloomberg comptaient sur une hausse moins marquée, de 500.000 barils.
Elles affichent une petite hausse de 0,1% par rapport à la même période de l'année passée et se maintiennent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
De leur côté, les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, gazole...) ont reculé de 700.000 barils. Les experts de Bloomberg comptaient sur une baisse de 1 million de barils.
Ils s'inscrivent toutefois en hausse de 4,7% à la même époque de l'année précédente et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
Stocks en baisse à Cushing
Très surveillée par les analystes dans un contexte de regain des extractions de pétrole de schiste, la production américaine a légèrement reculé, de 1.000 barils par jour (b/j), à 8,977 millions de barils par jour (mbj).
Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont bondi de 11,1 millions de barils.
Les raffineries américaines, dont la période de maintenance a débuté, ont ralenti la cadence, fonctionnant à 85,4% de leurs capacités, contre 87,7% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,4 mbj de produits pétroliers, soit une baisse de 2,0% par rapport à la même époque de 2016.
La demande d'essence a baissé de 5,3% alors que celle de produits distillé a avancé de 7,4% sur la même période, dans les deux cas sur un an.
Après avoir hésité, le cours du baril reculait légèrement, comme avant la publication de ces chiffres.
Vers 15H25 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) perdait 23 cents à 52,97 dollars sur le contrat pour livraison en mars au New York Mercantile Exchange (Nymex).
(c) AFP