Le pétrole recule légèrement après s'être envolé avec l'Opep
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 54,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 14 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier perdait 33 cents à 51,46 dollars.
Entre mercredi matin et lundi soir, le prix du baril de Brent a augmenté de près de 18% et celui du WTI de plus de 14%.
Mais certains analystes appelaient cependant à la prudence.
"Les sceptiques peuvent dire que l'OPEP va tricher, que la Libye et le Nigeria (qui ont été exemptés du gel) vont augmenter leur production, ce qui compensera l'essentiel de la baisse, tout comme la hausse des extractions aux Etats-Unis, rendue possible par les prix plus élevés", résumaient les analystes de UniCredit.
"Moins d'une semaine après la décision de l'OPEP, l'Arabie Saoudite et le Koweït brouillent un peu les pistes pour les analystes en reprenant leur activité dans la zone neutre" entre les deux pays, soulignaient les analystes de JBC Energy.
Par ailleurs, la question de la baisse de la production des pays partenaires de l'OPEP mais qui ne font pas partie intégrale du cartel n'est toujours pas réglée.
Les producteurs membres et non-membres du cartel devraient se réunir à Vienne samedi pour discuter des modalités de ce gel, a annoncé mardi le ministre russe de l'Energie.
(c) AFP