Le pétrole recule sur la séance mais finit la semaine en hausse
Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,20 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance reculait de 1,31 dollar à 45,01 dollars.
"Après une semaine de hausse solide, les marchés profitent de la dernière séance avant le week-end pour engranger des bénéfices", estimaient les analystes de PVM.
Les cours de l'or noir ont été soutenu cette semaine par des stocks hebdomadaires de brut en baisse aux États-Unis pour la troisième semaine consécutive, selon les données du département américain de l'énergie (DoE) publiées mercredi, et par les déclarations de divers responsables de l'OPEP.
Ces derniers devraient se réunir en compagnie de la Russie la semaine prochaine à Alger lors d'une rencontre informelle, lors de laquelle devrait être évoqué le problème de surproduction qui plombe le marché.
Les ministres vénézuéliens, algériens et irakiens ont pris la parole en public pour soutenir l'idée d'un gel de la production, qui permettrait aux cours de repartir à la hausse.
La dernière fois que le sujet avait été abordé, à Doha, l'Iran, tout juste libéré des contraintes imposées par les sanctions internationales, avait refusé de geler sa production.
Des responsables iraniens et saoudiens se seraient rencontrés à Vienne pour préparer la réunion d'Alger.
(c) AFP