Le pétrole confirme sa reprise avec la baisse du dollar et des stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 47,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 87 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 1,07 dollar à 46,41 dollars.
Les échanges sur le marché de l'or noir se faisant en monnaie américaine, les investisseurs possédant d'autres devises profitent de cette hausse de leur pouvoir d'achat pour acheter des barils.
"Une grève dans le secteur en Norvège a également soutenu la hausse des cours, ainsi que l'annonce par l'EIA (l'Energy Information Administration, une antenne du DoE) que les réserves de brut avaient reculé de 6,2 millions de barils aux Etats-Unis la semaine dernière", énumérait Dorian Lucas, analyste chez Inenco.
Alors que les marchés anticipent toujours une offre mondiale trop abondante en regard d'une croissance de la demande moribonde, cette troisième semaine consécutive de baisse des stocks américains rassurait les marchés.
"La production mondiale reste malgré tout proche de ses plus hauts historiques ce qui devrait continuer de peser sur les cours du brut", prévenait cependant Dorian Lucas, avant d'ajouter que "dans ces conditions, une diminution de la production des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sera certainement sur la table quand ils se retrouveront à Alger la semaine prochaine" pour une réunion informelle.
(c) AFP