Le pétrole reste entraîné à la baisse à l'ouverture new-yorkaise
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet perdait 79 cents à 47,22 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au plus bas depuis un mois.
"Le dollar est en petite hausse ce qui renforce la pression sur les prix", a commenté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
En outre "la production canadienne redémarre finalement, la production des membres autres (que le Nigeria) de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continue à dépasser nos attentes et la récente reprise des prix crée le risque que la production des pays hors-OPEP décline moins qu'attendu, en particulier aux États-Unis", ont expliqué pour leur part les analystes de Goldman Sachs.
Dans ce contexte, le marché semblait ignorer toutes les relativement bonnes nouvelles pouvant laisser espérer un rééquilibrage entre l'offre et la demande.
L'annonce mercredi d'un recul hebdomadaire des stocks de brut et de la production aux Etats-Unis n'a pas permis au marché de se reprendre, malgré une remontée des cours très éphémère.
"C'est le signe que le moral des investisseurs a basculé", analysaient les experts de Commerzbank. "Jusqu'à il y a une semaine les baisses de prix étaient considérées comme des occasions d'achat alors que maintenant c'est les hausses qui sont prises comme des occasions de vendre".
"Cela laisse attendre un nouvel affaiblissement des prix dans les prochains jours, si bien que l'annonce que les rebelles au Nigeria ont fait exploser un nouvel oléoduc va probablement être largement ignoré", ajoutaient ces experts.
(c) AFP