Le pétrole reste orienté en baisse à l'ouverture new-yorkaise
Vers 13H15 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet perdait 67 cents à 48,40 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours semblaient partis pour une troisième séance consécutive de baisse, après avoir terminé mercredi au plus haut depuis juillet 2015.
"Si cela arrive une troisième fois, on dira que c'est une tendance et on verra encore les prix perdre leur élan", a-t-il dit. "Les investisseurs qui avaient parié sur la hausse des cours prendront leurs bénéfices."
Les analystes de Commerzbank estimaient, eux aussi, que si l'activité de forage confirmait sa reprise dans les semaines à venir, cela empêcherait toute nouvelle hausse des prix du pétrole et on pourrait assister à une situation similaire à celle qui s'est produite en août 2015, quand les prix avaient plongé de quelque 20%, principalement en raison d'une détérioration de l'humeur des investisseurs entraînée par des inquiétudes sur la vigueur de la croissance chinoise.
"Cette fois, un +Brexit+ (une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, NDLR) pourrait servir de catalyseur. L'incertitude entourant l'issue du scrutin au Royaume-Uni devrait limiter les mouvements du pétrole jusqu'au référendum du 23 juin", précisaient les analystes de Commerzbank.
Par ailleurs, alors que depuis mai des interruptions de production dans plusieurs pays avaient soutenu le marché, aujourd'hui, "il n'y a plus désormais que le Nigeria et la France qui sont sources d'inquiétudes concernant l'offre", notaient Tamas Varga et Stephen Brennock, analystes chez PVM.
Les rebelles nigérians auteurs de plusieurs attaques d'installations pétrolières depuis le début de l'année ont revendiqué vendredi un nouveau sabotage, visant un oléoduc d'une filiale de l'Italien Eni dans le sud du Nigeria.
(c) AFP