Le pétrole finit en baisse à 47,75 dollars le baril à New York
Le cours du baril de référence (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juin, dont c'était le dernier jour de cotation, a perdu 41 cents à 47,75 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
On dirait que nous reprenons juste notre souffle avant de faire une tentative vers les 50 dollars la semaine prochaine, a déclaré Carl Larry, chez Frost & Sullivan, estimant que la solidité de la demande américaine et les problèmes d'approvisionnement dus aux incendies au Canada et aux sabotages au Nigeria, sans parler de la crise politique et sociale qui secoue le Venezuela, justifieraient une reprise de la tendance haussière.
Toute hausse des taux américains reviendrait à rendre le dollar plus rémunérateur et donc à le revaloriser, or toute appréciation du dollar pénalise les achats de brut, libellés en billets verts et donc rendus plus onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
Ces derniers jours les cours ont été soutenus par les problèmes d'approvisionnement, avec notamment des incendies dans la région d'exploitation des sables bitumineux au Canada et une série de sabotages au Nigeria, mais ils sont probablement provisoires, et quand on combine cela avec le renforcement probable du dollar, les cours ont des raisons d'hésiter, a déclaré pour sa part Matt Smith, chez ClipperData.
Tim Evans, chez Citi, a noté qu'on attendait de la pluie et des températures plus fraîches durant le week-end dans la région de Fort McMurray, en Alberta, ce qui pourrait permettre aux pompiers de progresser dans la maîtrise des incendies qui empêchent la reprise de l'exploitation des sables bitumineux.
La perte de production due à ces incendies est chiffrée autour d'un million de barils par jour.
(c) AFP