Le pétrole perd du terrain, les chances de voir l'offre diminuer s'amenuisent
Vers 11H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 32,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 71 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 1,03 dollar à 30,84 dollars.
"Les choses sont allées de mal en pis pour le pétrole quand l'Iran a estimé que l'accord de gel de la production proposé par la Russie et l'Arabie saoudite était une +plaisanterie+ puis quand cette dernière a déclaré qu'il n'y aurait pas de réduction de production", commentaient Mike van Dulken et Augustin Eden, analystes chez Accendo Markets.
Le chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l'Arabie saoudite, et la Russie - les deux premiers producteurs mondiaux de brut - avaient proposé il y a une semaine, au terme d'une réunion à Doha avec le Qatar et le Venezuela, que tous les pays producteurs gèlent leur niveau de production à celui de janvier pour soutenir les prix.
Mais le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh, a rejeté mardi cette idée, alors qu'une semaine auparavant, après une réunion avec ses homologues irakien, vénézuélien et qatari à Téhéran, il avait déclaré que l'Iran soutenait "toute mesure visant à stabiliser le marché et augmenter les prix".
L'Iran projette d'accroître sa production après la récente levée des sanctions internationales.Mercredi, les investisseurs attendaient les données hebdomadaires du département américain de l'Énergie (DoE) sur les niveaux des réserves américaines de pétrole.
Selon la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg, les stocks de brut devraient avoir de nouveau grimpé lors de la semaine achevée le 19 février, de 3,250 millions de barils, tandis que les réserves d'essence devraient avoir baissé de 1 million de barils et celles de produits distillés (dont le fioul de chauffage et le gazole) de 1,15 million de barils.
Le DoE avait annoncé la semaine dernière que les réserves américaines de brut s'étaient étoffées sur la semaine précédente pour atteindre leur plus haut niveau en plus de 85 ans.
(c) AFP