Le pétrole baisse à New York, toujours plombé par la Chine
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février perdait 55 cents à 32,61 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir chuté de plus de 10% la semaine précédente, et restait autour des ses plus bas niveaux depuis février 2004.
"On voit réapparaître des inquiétudes sur l'économie", a résumé Gene McGillian, de Tradition Energy. "Encore une fois, la baisse du marché est alimentée par la crainte que la Chine soit vraiment en difficultés."
"Les craintes sur l'économie viennent s'ajouter au fait que l'on ne voit aucun signe à travers le monde d'un recul de la production" de pétrole, a continué M. McGillian.
La surabondance générale, qu'elle vienne des Etats-Unis, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ou de la Russie, avait déjà contribué à déprimer le marché avant le regain de préoccupations sur la Chine.
"A notre avis, un déclin notable de la production américaine de brut n'est plus qu'une question de temps", ont tout de même jugé les experts de Commerzbank, rappelant que le décompte hebdomadaire des puits en activité avait encore baissé de 20 unités la semaine précédente aux Etats-Unis.
Au-delà de la situation réelle du marché du pétrole, les observateurs notaient par ailleurs que la baisse des cours était accentuée par un mouvement massif de retrait des investisseurs, dont les paris sur la hausse des prix sont tombés à leur plus bas niveau depuis 2009 à New York.
(c) AFP