Le pétrole finit en baisse après des chiffres mitigés aux USA
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre a perdu 71 cents à 38,60 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), une quarantaine de cents au-dessus de son plus bas niveau de clôture depuis février 2009.
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, a moins nettement baissé, cédant sept cents à 43,14 dollars, là aussi sur le contrat pour octobre.
Bien qu'inattendue par rapport aux attentes des analystes, la baisse des réserves de brut a déçu après la publication la veille d'estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute qui avait annoncé un déclin de plus de sept millions de barils, a mis en avant Gene McGillian, de Tradition Energy.
De plus, malgré un petit déclin, la production reste au-dessus de 9,3 millions de barils par jour dans un contexte d'offre toujours excessive à travers le monde, a-t-il souligné.
Moins que par ce petit déclin de la production, la forte baisse des stocks de brut s'explique par un important recul des importations américaines, ce qui relativise les implications favorables pour le marché mondial.
Enfin, les réserves d'essence ont, elles, augmenté de façon inattendue, et la demande de produits pétroliers s'est avérée beaucoup plus faible que la semaine précédente, comme l'a souligné Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Bank, évoquant une impression générale (...) mitigée.
Ces chiffres sont donc loin de suffir à relancer un marché du pétrole sur lequel le prix du baril a chuté d'une vingtaine de dollars depuis le début juillet et semble s'installer sous les 40 dollars. Plus largement, les cours ont presque été divisés par trois depuis juin 2014.
(c) AFP