Léger rebond du pétrole à l'ouverture à New York, en gardant l'oeil sur Lausanne
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai gagnait 13 cents à 47,73 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le secteur du brut reste nerveux pendant que le marché attend la conclusion des pourparlers des pourparlers sur le nucléaire iranien, a relevé Matt Smith chez Schneider Electric, en notant que les parties en présence tentent encore d'arracher une nouvelle avancée décisive.
Peut-être que les gens ne sont plus si sûrs qu'il y aura un accord sur le nucléaire iranien, et ils ont le sentiment que le marché a trop baissé, expliquant la petite reprise des cours, a déclaré Michael Lynch chez Strategic Energy and Economic Research.
Le marché estime qu'un accord entre l'Iran et les grandes puissances mènera à une levée des sanctions économiques frappant la république islamique, et donc à un afflux de pétrole iranien supplémentaire qui aggraverait la surabondance actuelle.
Mercredi les pourparlers se poursuivaient à Lausanne dans une certaine cacophonie, au-delà de la date limite qui avait été fixée. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a entamé peu avant 13H00 (11H00 GMT) une rencontre avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, alors que les chefs de la diplomatie chinoise, française et russe ont eux quitté Lausanne les uns après les autres entre mardi soir et mercredi matin, laissant leurs négociateurs sur place.
Le marché attend par ailleurs pour 14H30 GMT les chiffres du département américain de l'Énergie (DoE).
Selon les prévisions médianes des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks américains de brut devraient avoir une nouvelle fois crevé leur plafond.
Les experts s'attendaient en effet à une nouvelle hausse des stocks de brut, de 4,2 millions de barils, mais à une baisse des réserves d'essence de 650,000 barils. Les stocks de produits distillés seraient, quant à eux, restés stables lors de la semaine achevée le 27 mars.
Malgré ces chiffres confirmant la surabondance,les ventes sont un peu épuisées après le récent accès de baisse, et le brut profite d'un essoufflement pour se reprendre, a remarqué M. Smith.