Le pétrole en petite hausse, soutenu par un dollar faible et une offre fragilisée
Vers 11H00 GMT (13H00 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en novembre, progressait de 0,25% à 71,79 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en octobre, montait de 0,38%, à 68,91 dollars.
💶 Le marché table en effet sur une baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi.
Les perspectives d'une réduction des taux plus importante qu'initialement envisagé plombaient le billet vert lundi, ce qui a tendance à favoriser les achats de brut, libellés dans cette devise.
De son côté, l'ouragan Francine n'a pas fait de dégâts majeurs d'après les poids lourds de l'exploitation pétrolière dans la région, et la reprise des activités de production et de raffinage se poursuit.
En se basant sur des rapports des exploitants, le Bureau de sûreté et de protection de l'environnement (BSEE) estimait dimanche qu'un peu plus de 19% de la production actuelle de pétrole et près de 28% de la production actuelle de gaz naturel dans le golfe du Mexique demeuraient à l'arrêt.
Par ailleurs, "la baisse des exportations de pétrole Libyen compense les signes d'aggravation du marasme économique en Chine avec des données de raffinage faibles", relèvent les analystes de DNB.
🇱🇾 Les exportations de pétrole brut depuis la Libye sont tombées à 314.000 barils par jour (b/j) la semaine dernière contre 468.000 b/j les cinq premiers jours de septembre, d'après les données regroupées par Bloomberg.
Les pourparlers menés par l'ONU n'ont pas réussi à sortir de l'impasse la lutte entre groupes rivaux pour le contrôle de la banque centrale du pays qui s'est étendue à son industrie pétrolière.
Depuis fin août, le pays connaît des interruptions de production et d'exportations de pétrole, sous l'impulsion du gouvernement de Benghazi (Est), non reconnu par la communauté internationale, qui cherche à faire pression sur celui de Tripoli (Ouest).
(c) AFP