Le pétrole remonte, le marché hésite face à l'Irak et l'Opep
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 57,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 33 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 40 cents à 52,20 dollars.
"L'industrie pétrolière aurait vu l'offre du Kurdistan remonter à 288.000 barils lundi, en nette hausse par rapport aux 255.000 barils par jour de la fin de la semaine dernière", a noté Tamas Varga, analyste chez PVM.
"Cette hausse est minime par rapport à la production kurde habituelle d'environ 600.000 barils par jour, mais cela a été vu comme un signe positif pour l'offre" et donc négatif pour les prix, a-t-il ajouté.
"Le marché est en train de se resserrer, et les prix du pétrole sont plus facilement affectés par le risque géopolitique. Depuis le début de l'année, le marché souffre d'un déficit de l'offre d'environ 300.000 barils par jour", ce qui fait reculer les réserves mondiales, ont estimé les analystes de Morgan Stanley.
Ce rééquilibrage est principalement dû à l'effort de l'OPEP et de ses partenaires, dont la Russie, qui ont décidé fin 2016 de limiter leur production pour soutenir le marché.
L'accord a déjà été étendu jusqu'à fin mars 2018, mais les investisseurs attendent désormais de voir si les deux figures de proue de l'accord, la Russie et l'Arabie saoudite arriveront à convaincre les autres participants de continuer le contrôle jusqu'à fin 2018, une option soutenue par le président russe Vladimir Poutine.
(c) AFP