Le pétrole baisse, le marché digère les données sur les stocks américains
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 55,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 25 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars cédait 20 cents à 53,00 dollars.
En effet, les prix du pétrole fluctuent faiblement ces dernières semaines et restent cantonnés dans une fourchette étroite, tiraillés entre une hausse de la production aux États-Unis, les producteurs de pétrole de schiste profitant d'une hausse des cours pour relancer des unités, et des signes encourageants sur le respect de l'accord de limitation de production signé en fin d'année dernière par les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et certains de ses partenaires.
"Les investisseurs tablant sur une hausse des cours sont confortés dans leurs positions par les efforts de l'OPEP pour réduire l'offre tandis que ceux pariant sur une baisse sont confortés par la hausse de la production aux États-Unis", a expliqué M. Razaqzada.
Mercredi, les cours ont passé l'essentiel de la séance européenne en légère baisse, plombés par le renforcement du dollar, qui rend plus onéreux les achats de brut (libellés dans la monnaie américain) pour les investisseurs munis d'autres devises, et par des données de la fédération privée American Petroleum Institute (API) pour qui les réserves américaines de brut ont augmenté de 9,9 millions de barils la semaine dernière.
Les cours ont tout de même tenté une hausse timide et brève après la publication des données officielles du département américain de l'Énergie (DoE) faisant état d'une hausse un peu moindre que celle affichée par l'API, avec un bond de 9,5 millions de barils lors de la semaine achevée le 10 février.
Pour M. Razaqzada, "les cours n'ont pas trop réagi" car ils avaient déjà baissé après les données de l'API.
Pour Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Bank, le rapport du DoE contenait tout de même des éléments positifs, en particulier une baisse du niveau des réserves du terminal de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis).
(c) AFP