Le pétrole grimpe, l'Irak optimiste sur l'accord de l'Opep
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 48,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,26 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 1,24 dollar à 47,30 dollars.
Alors que le cartel a annoncé fin septembre plancher sur un accord pour limiter sa production ainsi que celle de ses partenaires pour permettre aux marchés de se rééquilibrer, les incertitudes s'accumulent.
"Après des mois de spéculation, l'on pourrait s'attendre à une plus grande clarté sur le marché du pétrole, mais ce n'est pas le cas", commentait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
"Vu les doutes qui règnent, les investisseurs préfèrent prendre leurs bénéfices quand ils le peuvent, donc il faut s'attendre à énormément d'instabilité jusqu'à la réunion de mercredi", prévenait-il.
La hausse du jour se justifiait par des propos du ministre irakien du Pétrole, qui a annoncé en arrivant à Vienne, où se tiendra la réunion, qu'il était "optimiste".
"Nous espérons trouver un accord mercredi", a-t-il dit. L'Irak est le deuxième producteur du groupe, et maintient une position ambivalente vis-à-vis de l'accord, les dirigeants du pays ayant réclamé d'être dispensé d'une limite de leur production car les revenus tirés du pétrole leur servent à lutter contre l'organisation Etat Islamique.
(c) AFP