Le pétrole ouvre en hausse à New York, l'espoir revenant sur l'Opep et Moscou
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars prenait 1,46 dollar à 33,76 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"On entend parler de l'éventualité d'une réunion de l'OPEP en février et cela laisse croire que l'on assistera à court terme à une baisse de la production, en particulier si la Russie s'y met aussi", a résumé Carl Larry, de Frost & Sullivan, évoquant aussi des signes encourageants sur l'économie américaine, dont des inscriptions au chômage moindres qu'attendu.
Or, après de nombreuses rumeurs sur le sujet, le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a annoncé jeudi que son pays était prêt à participer à une réunion extraordinaire en février avec l'OPEP en vue d'une possible "coordination" face à l'effondrement des cours.
"Néanmoins, on est encore loin d'une vraie baisse de la production", ont prévenu les experts de Commerzbank. "Même si l'on parvient à un accord, ce qui marquerait une rupture par rapport aux précédentes crises, il y aurait un problème technique pour mettre en oeuvre une réduction de la production. D'un côté, la Russie n'a quasiment aucune capacité de stockage. De l'autre, il y aurait des tentations considérables d'enfreindre un tel accord."
(c) AFP