Début des livraisons de pétrole sur la portion sud de l'oléoduc Keystone
Cette portion de l'oléoduc, longue de 780 km et située entièrement en territoire américain, ne faisait pas l'objet de controverses importantes, contrairement à celle entre la province canadienne de l'Alberta et l'Etat du Nebraska, qui reste soumise à l'approbation du président Barack Obama.
La portion sud de l'oléoduc offre un lien direct d'une grande capacité -- 700.000 barils par jour initialement -- entre l'important centre de stockage de Cushing, en Oklahoma, et les raffineries du sud du Texas.Il permet de désengorger les citernes de Cushing, dont la capacité d'entreposage a été augmentée de 2,25 millions de barils de pétrole. Les livraisons de pétrole aux raffineries du Texas ont débuté mercredi. L'oléoduc fournit à ces raffineries américaines l'occasion d'utiliser davantage de pétrole brut produit aussi bien au Canada qu'aux Etats-Unis, a dit le PDG du groupe canadien, Russ Girling, dans un communiqué.
La portion nord de l'oléoduc Keystone XL, entre l'Alberta et le Nebraska (centre) en passant par le Montana et le Dakota du Sud, a fait l'objet de nombreux examens aux Etats-Unis depuis sa présentation en 2008, notamment du département d'Etat, qui poursuit l'étude de son impact potentiel sur l'environnement, avant de faire une recommandation finale au président Obama. Un autre tronçon de l'oléoduc entre Cushing et le Nebraska est aussi en opération depuis trois ans.
TransCanada a dû modifier le tracé initial de la portion nord du projet d'oléoduc dans le Nebraska pour protéger des nappes d'eau potable, mais il soulève encore une forte opposition de la part d'écologistes qui critiquent aussi l'origine du pétrole acheminé. Les sables bitumineux de l'Alberta nécessitent une extraction énergivore et productrice d'un grand volume de gaz à effet de serre.jl/mbr/jpr