Le pétrole recule un peu avant les stocks US
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 108,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 20 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 10 cents, à 96,63 dollars.Après deux jours de hausse, les prix du Brent et du WTI devraient chuter (jeudi), prévoyaient les experts de Commerzbank.
Tout d'abord, de faibles données chinoises ont probablement refroidi les espoirs d'une robuste demande, expliquaient-ils.
La production manufacturière en Chine s'est ainsi contractée en janvier pour la première fois depuis six mois, selon un indicateur provisoire publié jeudi par la banque HSBC et venant confirmer le ralentissement du deuxième consommateur mondial de brut.Les perspectives d'une hausse de la demande mondiale de brut en 2014 avaient alimenté une forte poussée des cours du brut ces deux derniers jours, le WTI clôturant même mercredi à son plus haut depuis le début de l'année (96,73 dollars).
Cet optimisme avait été suscité par le relèvement mardi de la prévision de demande mondiale de pétrole en 2014 par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), à 92,5 millions de barils par jour, soit 1,3 mbj de plus qu'en 2013.
De plus, le Département américain à l'énergie (DoE) devrait rapporter une hausse des stocks du brut (jeudi) après-midi pour la première fois en huit semaines, continuaient les économistes de Commerzbank.
En effet, selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut devraient avoir progressé de 1,2 million de barils lors de la semaine terminée le 17 janvier.
Les réserves d'essence auraient également augmenté, de 1,7 million de barils, tandis que les stocks de produits distillés, qui comprennent le gazole et le fioul de chauffage, auraient eux reculé de 800.000 barils.
Depuis fin novembre, les stocks de brut américains ont régressé continuellement, d'un total de 41,2 millions de barils.
Le DoE, qui publie habituellement ces statistiques le mercredi, a décalé leur communication à jeudi en raison d'un jour férié ce lundi aux États-Unis.