Le pétrole monte, les yeux du marché rivés sur l'Opep+ et sa réunion
Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 1,76% à 84,56 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, gagnait 1,90% à 79,34 dollars.
Les 13 ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), menés par l'Arabie saoudite, ont débuté leur réunion vers 11H00 heure de Vienne, siège du cartel (10H00 GMT). Ils seront rejoints plus tard par leurs dix partenaires conduits par la Russie.
"La réunion (...) s'annonce très incertaine compte tenu des tensions et des divisions observées au sein de l'OPEP au cours des dernières semaines et des derniers mois", souligne l'analyste.
D'abord prévue à Vienne le 26 novembre, elle avait été reportée de quatre jours, puis prévue par visioconférence, alimentant les rumeurs de discorde.
🇸🇦 "Les membres du groupe se sont apparemment opposés à l'insistance de l'Arabie saoudite à prolonger les réductions, certains producteurs nationaux cherchant à augmenter leur production", explique M. Harte.
John Plassard, analyste chez Mirabaud, évoque "un désaccord sur les quotas de production impliquant les producteurs africains Nigeria et Angola", dont les quotas avaient été abaissés lors de la dernière réunion du groupe en juin.
Le différend persiste, a indiqué une source proche de l'OPEP+ à l'AFP.
Les analystes doutent toutefois du fait que de nouvelles coupes, que ce soit des réductions volontaires de membres ou une baisse de l'objectif de production à l'échelle du groupe, suffisent à soutenir les cours sur le long terme.
"Nous avons assisté à un changement dans l'équilibre de l'offre - la croissance (de la production hors OPEP+ venant) du Guyana, du Brésil et des États-Unis a montré que l'OPEP n'a plus la mainmise sur le marché qu'elle avait autrefois", note Neil Wilson, analyste chez Finalto.(c) AFP