Le pétrole WTI et Brent à 90 dollars, dopés par les craintes d'un déficit d'offre
Vers 15H35 GMT (17H35 HEC), le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en octobre, gagnait 1,63% à 89,96 dollars, peu après avoir touché 90,26 dollars.
Son équivalent européen, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 1,65% à 93,40 dollars, après avoir culminé jusqu'à 93,68 dollars.
Les deux références du brut ont atteint jeudi de nouveaux plus hauts en dix mois.
Les ventes au détail ont progressé de 0,6% en août aux États-Unis selon les données publiées jeudi par le département du Commerce, déjouant les pronostics des analystes qui les voyaient ralentir fortement.
"Il est clair que la résilience de l'économie américaine se maintient, ce qui est une bonne nouvelle pour le pétrole brut", poursuit M. Moya.
En parallèle, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit une "importante pénurie de l'offre" de pétrole au quatrième trimestre 2023, selon son rapport mensuel publié mercredi.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait quant à elle estimé qu'au quatrième trimestre, la demande pourrait dépasser l'offre de brut de 3,3 millions de barils par jour, ce qui serait une première depuis 16 ans, dans son rapport mensuel publié mardi.
🇸🇦 La prolongation des coupes de 1,3 million de barils par jour de la production et des exportations de l'Arabie saoudite et de la Russie jusqu'à la fin de l'année "survient à un moment où l'équilibre pétrolier mondial est tendu, où les stocks diminuent et où les raffineurs éprouvent des difficultés à satisfaire une demande accrue", avance Tamas Varga, analyste de PVM Energy.
🇨🇳 "L'OPEP+ (l'OPEP et ses alliés, NDLR) a fait sa part pour maintenir la tension sur le marché pétrolier pendant le reste de l'année et les prix continueront d'augmenter si les perspectives de croissance des États-Unis et de la Chine ne se détériorent pas", ajoute Edward Moya.
(c) AFP