Le pétrole en méforme attend les stocks américains
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 62,57 dollars à Londres, en baisse de 0,27%.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de mai perdait 0,37%, à 59,11 dollars.
Les prix du pétrole brut "restent dans l'ombre d'un nombre croissant d'infections au Covid-19 en Inde et en Europe, et sous la pression baissière de la décision de l'OPEP+ d'augmenter l'offre de pétrole", a résumé Avtar Sandu, de Phillip Futures.
Le marché digère en effet la décision prise la semaine dernière par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+, emmenés par l'Arabie saoudite et la Russie, d'augmenter progressivement leur production d'or noir.
Il attend également les prochaines données sur les stocks de pétrole brut aux États-Unis, publiées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) plus tard dans la journée.
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux estimations jugées moins fiables, a indiqué que ceux-ci avaient baissé de 2,6 millions de barils dans le pays la semaine passée.
Enfin, les investisseurs suivaient les discussions indirectes qui ont démarré mardi à Vienne pour tenter de sauver l'accord international sur le nucléaire iranien, qualifiées par les États-Unis et l'Iran de "constructives".
L'Iran, dont le secteur pétrolier est soumis à embargo par les États-Unis, "représente le plus grand risque de hausse de l'offre sur le marché", a rappelé Stephen Brennock, de PVM.
(c) AFP