Le pétrole stable dans un marché calme
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 59,96 dollars à Londres, en hausse de 0,08% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre gagnait pour sa part 0,45% à 54,17 dollars.
Les analystes ont cependant fait remarquer que cette hausse surprise est due à la chute du taux d'utilisation des raffineries, qui est tombé à son plus bas niveau depuis le passage de l'ouragan Harvey en septembre 2017.
De ce fait, les stocks de produits raffinés ont beaucoup baissé: ceux d'essence ont reculé de 2,56 millions de barils et ceux de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) de 3,82 millions de barils.
Par ailleurs, le géant pétrolier saoudien Aramco va repousser le lancement officiel de son entrée en Bourse, prévu le 20 octobre, a indiqué à l'AFP jeudi une source proche du dossier sous couvert d'anonymat.
Cette décision est susceptible de reporter à décembre ou janvier, au lieu de novembre, la première cotation des actions Aramco sur une plateforme boursière, a indiqué cette source.
"Des conditions de marché défavorables avec des prix amorphes sont probablement la raison de ce report", a expliqué Bjarne Schieldrop, analyste pour SEB, alors que des analystes ont interprété cette décision comme une volonté de faire remonter les prix.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dont la Russie, se retrouveront début décembre à Vienne pour discuter du futur de leur accord de limitation des extractions.
Néanmoins, "les inquiétudes autour d'un ralentissement de la croissance de la demande de pétrole et les doutes concernant la capacité de l'OPEP à rééquilibrer le marché" subsistent et vont probablement affecter les prix à court terme, ont résumé Daniel Hynes and Soni Kumari, analystes pour ANZ.
(c) AwP