Le pétrole profite des négociations sino-américaines et efforts de l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 86 cents à 64,47 dollars à Londres. Vers 09H20 GMT, il avait atteint 64,81 dollars, à son plus haut depuis près de trois mois.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de mars s'échangeait pour sa part à 54,37 dollars, en hausse de 47 cents.
Les négociations entre la Chine et les États-Unis ont en effet repris jeudi matin à Pékin.
Les prix étaient déjà en hausse mercredi après la publication des rapports mensuels de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) et de l'OPEP, qui faisaient état d'une baisse de la production du cartel.
Mais le marché s'est ensuite tourné vers les données hebdomadaires sur les réserves américaines, publiées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Si l'EIA a fait état d'une hausse des stocks de brut, ce qui a dans un premier temps fait flancher les prix, "les investisseurs ont choisi de se focaliser sur une baisse marquée des importations venues du Venezuela", a commenté Sukrit Vijayakar, analyste de Trifecta Consultants.
Les données à court terme commencent ainsi à refléter la baisse de l'offre mondiale, notamment en raison des efforts de l'OPEP, qui a fixé à ses membres et à ses partenaires, dont la Russie, des seuils de production plus bas.
L'Iran et le Venezuela sont sous le coup de sanctions américaines qui affectent leurs exportations, tandis que la production en Libye est perturbée par le conflit armé qui secoue le pays.
Dans ce contexte, le marché ne s'est pas préoccupé outre mesure des données des douanes chinoises. La Chine a importé 42,6 millions de tonnes de brut en janvier, contre 43,78 millions de tonnes en décembre.
"Il y avait des importations très fortes à la fin de l'année dernière, probablement dues à un effort des raffineries pour utiliser leurs quotas avant la fin de l'année", ont expliqué les analystes de ING.
(c) AFP