Le pétrole ouvre en baisse à New York avant le rapport sur les stocks
Vers 14H05 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, référence américaine du brut, cédait 23 cents et s'échangeait à 64,27 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., comme celui du Brent coté à Londres, avait touché la semaine dernière son plus haut niveau en trois ans. Et il s'apprête à terminer janvier sur une hausse de plus de 6%.
Mais alors que les marchés attendent la diffusion en cours de séances des données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) sur le niveaux des stocks de produits pétroliers, la fédération professionnelle de l'American petroleum institute a fait état mardi soir d'une hausse des réserves de brut de 3,2 millions de barils la semaine dernière, ont rapporté plusieurs analystes.
Cette information a "été tempérée par l'annonce d'une baisse de 2,382 millions de barils à Cushing en Oklahoma (où sont entreposés les barils de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., NDLR), où les réserves se réduisent à un rythme jamais vu auparavant", a souligné Phil Flynn de Price Futures Group. Mais l'entrée dans une nouvelle saison d'opérations de maintenance dans les raffineries pourrait selon lui participer à une remontée des stocks.
Selon la médiane des estimations d'experts recueillies par l'agence Bloomberg, le DoE devrait faire part d'une hausse des réserves de brut de 900.000 barils, d'une progression de celles d'essence de 2 millions de barils et d'une baisse des stocks des autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) de 700.000 barils.
Les investisseurs surveilleront aussi de près les chiffres sur les extractions de brut aux Etats-Unis, qui se rapprochent des 10 millions de barils par jour.
"La production américaine continue d'accélérer, comme l'a prouvé le groupe ExxonMobil en annonçant vouloir tripler ses extractions de pétrole de schiste dans le bassin de Permian sur les sept prochaines années", a souligné Stephen Brennock, analyste chez PVM.
(c) AFP