Le pétrole plombé par les premières données sur les stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 68,54 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 48 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 38 cents à 64,12 dollars.
Alors que les marchés attendent les données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) sur les stocks et la production des Etats-Unis, la fédération professionnelle de l'American petroleum institute aurait fait état d'une hausse des réserves de brut la semaine dernière, rapportaient plusieurs analystes.
"Il s'agirait de la première hausse en 11 semaines, si jamais elle est confirmée par les chiffres du DoE", a relevé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Des analystes tablent sur l'annonce mercredi d'une hausse des réserves de brut de 900.000 barils, de celles d'essence de 2 millions de barils ainsi que sur une baisse de celles des autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) de 700.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
Par ailleurs, la production américaine s'est encore rapprochée des 10 millions de barils par jour.
"La production américaine continue d'accélérer, comme l'a prouvé le groupe ExxonMobil en annonçant vouloir tripler ses extractions de pétrole de schiste dans le bassin de Permian sur les sept prochaines années", a souligné M. Brennock.
"Une croissance solide de la production américaine et une détérioration de la tendance sur les réserves américaines, qui devraient passer d'une baisse nette au deuxième semestre 2017 à une légère hausse au premier trimestre 2018, vont peser sur les cours", ont commenté les analystes de UBS.
(c) AFP