Le pétrole en hausse plus modérée, l'Irak inquiète l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 53,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour l'échéance de juin, dont c'est le dernier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 34 cents à 50,67 dollars.
"Mais le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. comme le Brent ont effacé une partie de leur hausse car (selon la presse, ndlr) l'Irak a dit être prêt à réduire sa production sur six mois, et pas sur neuf", comme l'ont demandé l'Arabie Saoudite et la Russie, a noté David Madden, analyste chez CMC Markets.
Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, s'est rendu à Bagdad.
"Bien qu'il soit désormais largement attendu que l'OPEP et ses partenaires décident, lors de leurs réunions du 25 mai, de reconduire l'accord pour neuf mois, il reste à savoir comment le pétrole de schiste américain réagira", a par ailleurs prévenu Lukman Otunuga.
Le pétrole de schiste américain, dont l'arrivée sur le marché avait déséquilibré l'offre, avait dans un premier temps poussé le cartel à inonder le marché de brut pour faire chuter les prix et ruiner la coûteuse production américaine.
Mais la résistance inattendue de l'industrie du schiste avait forcé l'OPEP à limiter sa production pour faire remonter les prix à travers l'accord de limitation, une mesure qui n'est pour l'instant pas parvenue à écluser les réserves mondiales.