Le pétrole reste pénalisé par l'Opep et les stocks américains
Vers 17H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 68 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 79 cents à 44,56 dollars.
Mais alors que les espoirs entourant cet accord, qui avaient permis aux cours d'atteindre leurs plus hauts de l'année mi-octobre, s'effritaient, les prix du baril signaient leur cinquième séance consécutive de baisse après avoir entamé la séance européenne en hausse.
"L'OPEP a affirmé être +extrêmement optimiste+ sur sa capacité à mettre en place une limitation, mais avec une hausse de la production aux Etats-Unis et les exemptions accordées à plusieurs pays membres du cartel, le marché demande à voir", résumait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Les données publiées hier par le Département américain de l'Energie (DoE) faisaient état d'une hausse record de 14,4 millions de barils des réserves de brut aux Etats-Unis pour la semaine achevée le 28 octobre, douchant l'enthousiasme des investisseurs, né de retraits inattendus sur les mêmes stocks ces dernières semaines.
Le même pessimisme entourait les spéculations sur l'accord de l'OPEP, qui s'est réuni le week-end dernier pour une réunion de travail qui s'est révélée peu fructueuse, les analystes soulignant le manque d'information sur les limites imposées à chaque pays membres du cartel ainsi qu'à leurs partenaires, dont la Russie.
"Alors même que les dirigeants russes espèrent qu'un consensus émergera sur l'accord, la production nationale de brut a atteint un nouveau niveau record depuis l'ère soviétique en octobre. Si cela montre que la Russie n'est pas prête à gérer la surproduction, la cohésion semble fragile au sein même de l'OPEP", commentaient les analystes de JBC Energy.
(c) AFP