Le pétrole rebondit en Asie
Vers 04h20 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai prenait 76 cents à 38,02 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en juin, s'appréciait de 62 cents et repassait au dessus du seuil de 40 dollars, à 40,05 dollars.
Les cours du pétrole ont dégringolé depuis juin 2014, quand le baril se négociait 100 dollars, en raison d'une demande excédentaire que ne parviennent plus à absorber des économies en plein ralentissement.
Dans ce contexte, une baisse des réserves de brut de la première économie mondiale est considéré comme un bon signe.
Egalement à l'horizon, la réunion le 17 avril à Doha des pays producteurs de brut --membres ou non de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui doivent tenter de stabiliser la production et soutenir les prix du brut.
Les analystes s'interrogent sur la possibilité d'une décision de gel concerté, l'Iran étant réticent à limiter sa production au moment où il revient sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions liées à son programme nucléaire.
Or l'Arabie saoudite, poids lourd de l'OPEP, a déclaré que le royaume ne gèlerait le niveau de son offre que si les grands producteurs faisaient de même.
Mais, a-t-il relevé, "nombre de pays de l'OPEP souffrent économiquement, ce qui pourrait les motiver pour agir en vue de limiter la production".
A Londres, le Brent a perdu 41 cents à 39,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
(c) AFP