Le pétrole ouvre en hausse à New York, tentant de freiner sa chute
Vers 14H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier progressait de 44 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), et s'échangeait à 66,59 dollars.
Réunis la semaine dernière à Vienne, les ministres du cartel ont décidé de maintenir à 30 millions de barils par jour (mbj) leur niveau de production pour les six prochains mois, renonçant à réduire l'offre pour soutenir les cours.
Les courtiers, qui tentent d'analyser quelles peuvent être les conséquences de la décision d'Opep, essaient de savoir jusqu'où le pétrole peut descendre, a commenté Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion.
Le baril de pétrole new-yorkais a perdu 18% en novembre, la plus forte baisse mensuelle depuis décembre 2008. En cours d'échanges électroniques avant le début de la séance lundi, le cours est descendu jusqu'à 63,72 dollars, un niveau plus vu depuis 2009.
Non seulement on s'inquiète de l'offre croissante de brut (sur le marché mondial), mais on constate parallèlement des signes de faible demande, a souligné Phil Flynn de Price Futures Group.En Chine, deuxième consommateur mondial d'or noir, l'activité manufacturière a ralenti en novembre à son plus faible rythme de croissance depuis huit mois.
Dans la zone euro, le secteur manufacturier a lui continué à stagner sur la même période, affaibli par les contractions enregistrées dans les trois principales économies de la région, Allemagne, France et Italie.
Là-dessus on a (l'agence de notation) Moody's qui dégrade la note du Japon et les Suisses qui rejettent dans un référendum l'idée d'avoir plus de réserves en or, et tout est réunion pour un effondrement des cours des matières premières, a estimé Phil Flynn.