Le brut ouvre en hausse à New York, porté par les statistiques aux USA
Vers 14H10 GMT/15h10 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril gagnait 70 cents par rapport à mercredi sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) à 107,77 dollars.
Aux Etats-Unis, les revenus des ménages ont progressé de 0,3% en janvier, soit un peu plus rapidement que les dépenses de consommation des Américains ce mois-là (0,2%).
"Les ventes au détail sont ressorties meilleures qu'attendu, ce qui indique que les dépenses des consommateurs sont plus élevées qu'on ne le pensait", a commenté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Par ailleurs, les nouvelles inscriptions au chômage ont légèrement reculé lors de la semaine du 19 au 25 février par rapport à la précédente, à 351'000 les demandes d'allocations chômage contre 353'000 auparavant. Ces chiffres se situent à un niveau qui est le plus bas depuis environ quatre ans.
"Cela indique une stabilisation de la nette amélioration de l'économie, ce qui participe à doper les cours du pétrole", a remarqué M. Lipow.
A l'étranger, l'or noir était soutenu par "la progression de l'activité industrielle en Chine alors que dans la zone euro, elle a connu un repli léger, mais conforme aux attentes", a noté Matt Smith, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).
L'indice PMI des directeurs d'achat publié par la Fédération chinoise de la logistique et des achats (CFLP), une organisation proche du gouvernement, a atteint 51 le mois dernier contre 50,5 en janvier, ce qui signifie que l'activité manufacturière dans le pays accélère son expansion.
La flambée des cours de l'or noir inquiète toutefois de plus en plus les opérateurs, a noté M. Lipow: "les gens parlent plus fréquemment de réduire leur consommation (...) pour continuer à acheter de l'essence".
Pour que la tendance haussière s'arrête, "on a besoin d'une résolution de la question du nucléaire iranien", a-t-il dit, estimant entre 13 et 16 dollars le renchérissement du baril causé par le différend entre les Occidentaux et Téhéran.
Dernier développement dans ce dossier, le chef d'Etat-major de l'armée de l'Air américaine, le général Norton Schwartz, a assuré mercredi que les Etats-Unis disposaient de bombes puissantes prêtes à être employées dans le cas d'une action militaire contre les installations nucléaires iraniennes.
rp
(AWP / 01.03.2012 15h31)