Le brut en forte hausse à New York, dopé par l'emploi aux USA
Vers 13H15 GMT (15H15 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en août s'échangeait à 98,92 dollars, en hausse de 2,27 dollars par rapport à la veille.
"La tendance entamée la semaine dernière se poursuit", a constaté Tom Bentz, de BNP Paribas.
Les cours, qui ont pris environ neuf dollars en dix jours, ont été dopés jeudi "par les statistiques publiées aux Etats-Unis sur le marché de l'emploi", a relevé l'analyste.
"La perception du marché, c'est que si la conjoncture économique s'améliore, la demande (de pétrole) va s'améliorer", a-t-il ajouté.
A la veille de la publication des chiffres officiels du chômage, très attendus, le cabinet ADP a estimé que le secteur privé du premier pays consommateur d'or noir avait créé 157.000 emplois en juin, bien plus qu'en mai et plus de deux fois plus qu'anticipé par les analystes.
Par ailleurs, le nombre d'inscriptions au chômage a reculé la semaine dernière, retombant à son plus bas niveau depuis la mi-mai, selon des chiffres officiels.
Autre facteur de soutien pour les prix, les statistiques hebdomadaires du gouvernement sur les réserves pétrolières américaines, attendues dans la journée, "devraient indiquer un cinquième recul consécutif des stocks de brut, une attente renforcée par les chiffres publiés par l'API", l'American Petroleum Institute, a constaté Matt Smith, de Summit Energy.
Cette fédération industrielle, qui compile ses propres données, a fait état d'une diminution des stocks de brut. Pour les chiffres officiels, les analystes interrogés par Dow Jones Newswires anticipent une chute de 2,4 millions de barils de brut la semaine dernière, après un plongeon d'environ 14 millions de barils au cours des quatre semaines précédentes.
Ils s'attendent en revanche à une hausse de 900.000 barils des stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) et de 200.000 barils des réserves d'essence.
fah
(AWP / 07.07.2011 15h46)