Le pétrole termine l'année dans le vert, poussé par la relance chinoise
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a gagné 0,88% à 74,64 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, a progressé de 1,03% à 71,72 dollars.
Selon des chiffres officiels publiés mardi, l'activité manufacturière chinoise a progressé en décembre pour le troisième mois consécutif, un signe positif quant à la capacité de la Chine à atteindre ses objectifs de croissance.
Pékin a annoncé ces dernières semaines une série de mesures chocs visant à stimuler l'activité économique, en proie à une crise de l'immobiliser persistante et à une consommation atone ainsi qu'à faire face à la perspective d'une reprise des tensions commerciales avec Washington.
La santé économique de la Chine, premier importateur d'or noir au monde, est primordiale pour la demande de pétrole, et une reprise du géant asiatique devrait limiter le déséquilibre entre l'offre et la demande sur les marchés pétroliers.
Les perspectives pour 2025 ne semblent toutefois pas favorables aux cours de l'or noir, selon les analystes.
"Le thème dominant sera l'augmentation de la production en Amérique du Nord et du Sud, associée à une importante capacité de réserve au sein de l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés)", selon M. Lipow.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit "un excédent d'offre de 950.000 barils par jour" en 2025, qui pourrait s'accentuer si l'OPEP+ "ne reconduit pas ses coupes volontaires au-delà du mois de mars".
Huit membres du cartel, dont l'Arabie saoudite et la Russie, prévoient de revenir progressivement sur des coupes de production de 2,2 millions de barils consenties depuis l'an dernier.
La réintroduction de ce volume est pour l'instant prévue à partir d'avril 2025, à hauteur de 120.000 barils par jour ajoutés chaque mois pendant dix-huit mois.
L'année 2024 "a été très décevante" pour "les producteurs de pétrole", car "la croissance attendue de la demande de pétrole ne s'est franchement pas concrétisée", a résumé M. Lipow.
(c) AFP