Le pétrole temporise, les stocks américains de brut attendus en hausse
Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre perdait 1,40% par rapport à la clôture de la veille, à 85,19 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le même mois lâchait 1,71% à 83,20 dollars.
Ces gains s'effritaient "après que l'API a rapporté que les stocks de pétrole ont augmenté" aux États-Unis, explique Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
L'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dans le pays, a fait état mardi d'une hausse des réserves commerciales de brut de 2,3 millions de barils la semaine passée.
L'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses propres chiffres mercredi, mais le marché table déjà sur une hausse, de l'ordre de 2 millions de barils selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg.
"Les gains du brut sont par ailleurs limités par les signes d'une reprise des discussions avec l'Iran sur le nucléaire", reprend M. Sandu.
Suspendues depuis juin, ces négociations entre la République islamique d'un côté et l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine, la France et la Russie de l'autre, ont pour objectif de sauver l'accord conclu en 2015 censé empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire et que les États-Unis ont dénoncé unilatéralement en mai 2018.
Si les négociations venaient à aboutir, l'allègement des sanctions entraînerait le retour sur le marché d'un volume important d'or noir, aujourd'hui sous embargo.
La légère hausse du dollar, de l'ordre de 0,35% ces trois derniers jours face à un panier de monnaies, n'arrangeait pas non plus les affaires du brut, rendu plus coûteux aux investisseurs munis d'autres devises.
(c) AFP