Le pétrole monte malgré une demande terne
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a pris 0,93% ou 47 cents à Londres, à 50,76 dollars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de janvier s'est de son côté apprécié de 1,34% ou 63 cents à 47,62 dollars.
Après des prévisions similaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), "un consensus commence à émerger entre les grandes agences de l'énergie: le rebond de la demande prévu dès le début de l'année prochaine pourrait n'arriver qu'au deuxième semestre", a résumé Tamas Varga, analyste chez PVM.
Alors que la consommation de pétrole a chuté avec la pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement qui ont limité les déplacements et l'activité économique à travers le monde, les prix du brut ont rebondi depuis début novembre grâce aux annonces successives sur des vaccins, permettant au Brent de se hisser au dessus du seuil symbolique de 50 dollars par baril.
Les prévisions moroses sur la demande en 2021, comme les annonces de mesures de restrictions dans plusieurs régions du monde, n'ont toutefois pas désarçonné les cours de l'or noir mardi.
"Très clairement, la faiblesse du dollar et le risque géopolitique" soutiennent les prix, a expliqué M. Varga.
Le billet vert évolue proche de ses plus bas en deux ans et demi face aux autres grandes devises. Le bas coût de la monnaie de référence des cours rend l'achat de pétrole moins coûteux pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
Mais ces derniers mois, les rebelles Houthis au Yémen voisin ont intensifié les attaques contre l'Arabie saoudite en représailles à la campagne militaire que mène ce pays en soutien au gouvernement yéménite.
(c) Afp