Le pétrole poursuit sa hausse, au plus haut depuis début mars
Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 0,37% à Londres par rapport à la clôture de mardi, à 50,95 dollars, peu après avoir touché 51,19 dollars, un record depuis le 5 mars.
Le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de janvier s'appréciait de son côté de 0,31% à 47,77 dollars, après avoir atteint 47,91 dollars, aussi au plus haut depuis le 5 mars.
Depuis "rien ne semble pouvoir les arrêter", a commenté Carsten Fritsch, de Commerzbank, "alors que le contexte est tout sauf rose".
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a en effet révisé en baisse mardi ses prévisions pour la consommation de pétrole en 2021, principalement en raison d'une baisse de la demande pour le carburant destiné aux avions.
"Il semble que l'AIE estime que les vaccins n'auront pas d'impact positif rapide sur la demande de pétrole", a ajouté M. Fritsch, un caillou dans la chaussure que les investisseurs semblent pour le moment ignorer.
La veille, c'est l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui partageait des prévisions similaires.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les réserves américaines de brut pour la semaine achevée le 11 décembre sont attendues en baisse de 2,2 millions de barils.
L'American Petroleum Institute, fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier mais dont les chiffres sont jugés moins fiables, a en revanche estimé mardi que ceux-ci ont grimpé de près de deux millions de barils sur la période.
(c) AFP