Le pétrole s'enfonce, plombé par des prises de bénéfices
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 49,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,11 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 1,34 dollar à 48,54 dollars.
Les cours du pétrole, comme les Bourses mondiales, avaient piqué du nez après le choc provoqué il y a une semaine par le vote britannique en faveur d'une sortie de l'Union européenne, le Brexit, mais ils se sont repris jusqu'à toucher - et dépasser dans le cas du Brent - les 50 dollars le baril mercredi après des chiffres de bon augure sur le resserrement de l'offre aux États-Unis.
Aussi selon M. Razaqzada, la perte de vigueur des cours ce jeudi s'expliquait-il essentiellement par des prises de bénéfices encouragées par la remontée des prix au cours des deux séances précédentes.
Par ailleurs, l'or noir souffrait également d'informations selon lesquelles un cessez-le-feu pourrait bien être conclu au Nigeria entre le gouvernement et les groupes rebelles responsables de nombreux sabotages d'installations pétrolières ces derniers mois, ce qui pourrait se traduire par une offre légèrement plus élevée du premier exportateur africain de pétrole, notait Michael Hewson, analyste chez Accendo Markets.
De son côté, Hussein Sayed, analyste chez FXTM, évoquait l'éloignement d'une menace de grève en Norvège comme facteur de baisse des cours ce jeudi : "les craintes d'une grève en Norvège, où un conflit salarial impliquant plus de 700 employés dans sept champs de production aurait pu toucher plus d'un cinquième de la production du pays, se sont apaisées", précisait-il.
(c) AFP