Le pétrole grimpe, encouragé par des chiffres américains
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai, dont c'était le dernier jour de cotation, a gagné 1,55 dollar à 42,63 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), soit le niveau le plus élevé du contrat de référence depuis novembre.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a gagné 1,77 dollar à 45,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), également au plus haut depuis novembre.
En baisse à l'ouverture, après l'annonce que le Koweit allait retrouver son niveau de production habituel d'ici à la fin de la semaine après l'arrêt d'un mouvement de grève du secteur pétrolier lancé dimanche, le marché s'est redressé après les chiffres hebdomadaires sur les stocks pétroliers aux Etats-Unis.
Le ministère de l'Energie a annoncé que les réserves commerciales de brut avaient augmenté de 2,1 millions de barils lors de la semaine achevée le 15 avril, soit moins que ne l'avaient laissé attendre les experts interrogés par l'agence Bloomberg (+3 millions de barils) et la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) (+3,1 millions de barils).
Les stocks d'essence ont parallèlement déçu avec une baisse minime de 100.000 barils, mais ceux de produits distillés, dont le fioul de chauffage, ont heureusement surpris avec une chute de 3,6 millions de baril.
Surtout, la production américaine de brut a encore reculé, et M. McGillin a souligné qu'elle était au plus bas depuis 18 mois, à 8,953 millions de barils par jour.
"Dans l'ensemble, ce n'est pas un rapport très bon mais il suffit pour décourager" les investisseurs les plus baissiers sur les cours, a commenté Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.
Le marché a notamment largement surmonté sa déception après l'échec de la réunion organisée dimanche à Doha entre plusieurs grands pays producteurs. Les investisseurs espéraient un gel de la production, alors que l'offre excédentaire plombe les prix depuis près de deux ans.
Les divergences entre l'Iran, qui avait annoncé au dernier moment son absence à la réunion, et l'Arabie saoudite ont empêché les tractations d'aboutir, mais mercredi après midi M. McGillian s'est fait l'écho de rumeurs selon lesquelles l'Irak aurait demandé une nouvelle réunion.
(c) AFP