Le pétrole baisse, de nouveau plombé par l'offre surabondante
Vers 11H45 GMT (12H45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 30,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 39 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars perdait 1,01 dollar à 26,44 dollars. Le cours du WTI est même tombé vers 11H10 GMT à 26,32 dollars, son niveau le plus faible depuis le 20 janvier, date à laquelle il avait dégringolé à son niveau le plus faible depuis mai 2003 (26,19 dollars).
Les cours avaient brièvement profité mercredi de l'annonce d'une baisse inattendue des réserves américaines de pétrole brut lors de la semaine achevée le 5 février (avec 800.000 barils de moins), mais les fondamentaux du marché dans son ensemble ont rapidement repris le dessus.
Les investisseurs se sont en effet rapidement concentrés sur les données les plus baissières pour les cours contenues dans le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie, en particulier la nouvelle augmentation des réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis), qui servent de référence au pétrole échangé à New York et sont proches de leur niveau maximum de contenance.
La surabondance continuelle de l'offre et les conflits d'intérêts entre membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) qui continuent à injecter des niveaux record de production sur le marché, le pétrole à bas prix risque d'avoir encore de beaux jours devant lui, prévenait M. Otunuga.
Et le dernier rapport mensuel du cartel, dont les 13 pays membres produisent près du tiers de l'offre mondiale, n'a pas arrangé la morosité du marché en faisant état d'une hausse de sa production de 130.000 barils par jour pour atteindre un total de 32,33 millions de barils par jour (mbj).
(c) AFP