Le pétrole ouvre en baisse à New York avant le rapport sur les stocks
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre perdait 1,20 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), à 87,65 dollars, évoluant ainsi à un niveau plus vu depuis avril 2013.
Les courtiers se positionnaient avant la diffusion à 14H30 GMT par le département américain de l'Energie (DoE) de son rapport hebdomadaire sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis.
La fédération professionnelle du secteur API, qui publie ses propres chiffres, a surpris les investisseurs mardi soir en faisant état d'une augmentation des stocks de brut de 5,1 millions de barils la semaine dernière. On s'attendait à une hausse des stocks en raison d'une baisse de la cadence des raffineries, mais pas d'une telle importance, a souligné John Kilduff d'Again Capital. On attend de voir si le rapport du DoE va confirmer une progression d'une telle ampleur.
La crainte d'une montée constante de l'offre qui surpasserait amplement la faible croissance de la demande, au ralenti en raison de la situation économique mondiale, pèse sur le marché, a expliqué Matt Smith de Schneider Electric.
Les acteurs du marché ont particulièrement été refroidis par la révision à la baisse mardi par le Fonds monétaire international de ses prévisions de croissance mondiale, plombée notamment par le faible dynamisme en zone euro ou au Japon. Pour John Kilduff, les prix du brut sont aussi entraînés à la baisse par un nouveau facteur géopolitique: Les discussions sur le programme nucléaire iranien doivent reprendre la semaine prochaine entre Téhéran et le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne).
Si elles aboutissent, cela pourrait conduire à un allègement des sanctions à l'encontre de l'Iran, dont une levée de l'embargo sur ses exportations de brut, a souligné le spécialiste.
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