Le pétrole se stabilise, prudence avant une semaine riche en données
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en février, a grappillé 0,25% à 76,03 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier, a grignoté 0,12% à 71,32 dollars.
"De plus, on attend beaucoup de nouvelles cette semaine avec la décision de politique monétaire de la Fed et avant cela, la publication de l'inflation CPI et des prix à la production" américains, a-t-il souligné.
"Nous allons en avoir pour notre argent, toutes ces données ont la capacité de faire bouger le pétrole, mais aussi le dollar et le marché boursier", a-t-il promis.
La banque centrale américaine (Fed) indiquera mercredi si, comme attendu, elle laisse ses taux inchangés, mais avant cela, l'indice CPI d'inflation sera guetté mardi. Les analystes misent sur des prix stagnant sur le mois.
Parallèlement, le marché est "encore préoccupé par la demande chinoise et par le fait de savoir si l'OPEP+ va mener à bien les nouvelles coupes de production", a signalé M. Flynn.
Malgré la prolongation de ces réductions de production jusqu'en mars 2024, et l'amputation de 900.000 barils supplémentaires par d'autres membres du groupe OPEP+ (l'OPEP et ses alliés), les investisseurs se montrent toujours sceptiques.
La semaine s'avère aussi chargée en données sur le marché, les investisseurs attendant la publication des rapports mensuels de l'OPEP et également de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
"Il sera intéressant de voir si l'OPEP continue d'insister sur le fait que le marché du pétrole est en situation de sous-approvisionnement dans son rapport mensuel", notent les analystes de DNB.
"Il est assez paradoxal que l'OPEP accepte de réduire davantage son offre, alors que (le dernier) rapport du groupe sur le marché pétrolier montre une offre insuffisante de 2,7 millions de barils par jour pour le quatrième trimestre et de 1,7 million de barils par jour pour 2024", font-ils valoir.
(c) AFP