Le pétrole se reprend, mais les incertitudes économiques pèsent
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a fini en hausse de 69 cents, ou 0,93%, à 74,12 dollars à Londres, bénéficiant d'un rebond après avoir touché 72,11 dollars en séance.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois d'août a lui aussi terminé en progression, de 74 cents ou 1,02%, à 72,94 dollars, après avoir approché le seuil des 70 dollars plus tôt dans la journée (70,76 dollars).
La baisse des réserves d'or noir signale une augmentation de la demande et oriente les prix à la hausse.
"Mais on n'a pas vraiment vu un élan", a estimé Bart Melek, responsable de la stratégie matières premières chez TD Securities, les cours restant loin des plus hauts touchés mardi (77,84 dollars pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et 76,98 pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.).
"Le facteur le plus important, qui empêche les prix de monter davantage, est la crainte que le variant delta ne ralentisse l'économie mondiale et, partant, la croissance de la demande", a expliqué le stratège.
La part du variant delta, considéré comme plus contagieux et plus dangereux, dans les nouveaux cas de contamination est désormais majoritaire dans de très nombreux pays, dont certains ont décrété ces derniers jours de nouvelles restrictions, de nature à ralentir l'activité économique.
Pour Bart Melek, le marché a aussi le regard tourné vers les pays membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés de l'OPEP+, après l'échec de la réunion qui devait aboutir à un relèvement de la production.
Faute d'accord, "tout le monde pourrait bien augmenter sa production quoi qu'il arrive", de façon unilatérale, a prévenu le spécialiste macro-économique.
Par ailleurs, le rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), publié jeudi, a montré que la production de pétrole avait augmenté aux États-Unis, certaines régions étant désormais à pleine capacité.
"Est-ce que la récente hausse des prix a incité les producteurs d'appoint (qui disposaient d'une capacité de production inutilisée) à augmenter leur production?", s'interroge Bart Melek. Si c'était le cas, cela augmenterait la quantité d'or noir disponible sur le marché et entraînerait les prix à la baisse.
(c) AFP