Le pétrole retrouve des couleurs mais s'inquiète de l'Opep+
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 74,80 dollars à Londres, en hausse de 0,92% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour août prenait 1,15%, à 73,78 dollars.
Les stocks de brut ont plongé de 6,9 millions de barils (MB), à 445,5 MB, pour la semaine close le 2 juillet, selon le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Mais si cette preuve d'une forte demande du premier consommateur mondial de pétrole a un peu consolé les investisseurs, l'or noir reste parti pour enregistrer sa première baisse hebdomadaire depuis fin mai (-1,8% pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. comme pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.).
Les marché est affecté "par la crainte que les grands producteurs pompent au-dessus de leurs quotas en raison des problèmes qui plombent l'OPEP+", explique Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
Les meneurs de l'alliance de producteurs, l'Arabie saoudite et la Russie, avaient proposé d'ouvrir légèrement les vannes pour répondre à la demande montante alors que l'économie mondiale redémarre après la pandémie de Covid-19.
Mais les Emirats arabes unis ont demandé à revoir à la hausse leur niveau de production de base, pour pouvoir pomper encore plus, et les 23 pays de l'OPEP+ ont annulé leur réunion en début de semaine.
L'incertitude règne: en l'absence d'accord, les producteurs pourraient soit s'en tenir à leurs niveaux de production actuelle, quitte à assoiffer leurs acheteurs, soit se mener une guerre des prix en produisant autant que possible, ce qui risque d'inonder le marché.
Par ailleurs, "les inquiétudes sur le variant Delta, qui pourrait provoquer une nouvelle vague à travers le monde, ont provoqué une vente massive des actifs à risque cette semaine", ce qui a pesé sur le prix du pétrole, ajoute M. Vijayakar.
(c) AFP