Le pétrole, entre les tempêtes et les tensions commerciales, hésite
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a gagné 33 cents pour terminer à 76,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance a perdu 2 cents pour clôturer à 67,75 dollars.
En l'absence d'événements majeurs vendredi, les investisseurs en or noir ont surtout suivi la tendance à la prudence qui dominait sur les marchés financiers, Wall Street peinant à avancer tandis qu'étaient prisées les valeurs sures comme la dette américaine et le dollar.
Par ailleurs, "les tensions entre les États-Unis et la Chine et la faiblesse des marchés émergents pèsent sur le moral des investisseurs", a noté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Donald Trump a une nouvelle fois menacé vendredi de taxer la totalité des importations en provenance de la Chine, qu'il accuse de pratiques commerciales "déloyales".
Si ces sanctions devaient freiner la croissance de la deuxième puissance économique mondiale, cela se traduirait par une baisse de la demande chinoise en or noir.
Les acteurs du marché continuaient également à digérer le rapport hebdomadaire sur les réserves des États-Unis diffusé jeudi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Plus tôt dans la semaine, le prix du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait reculé alors que la tempête tropicale Gordon, qui risquait de perturber la production américaine, est passée sur le Sud des États-Unis sans arrêter l'activité pétrolière de la région.
Mais la saison des ouragans est loin d'être terminée.
"Ce week-end, il faudra garder un oeil sur les tempêtes tropicales qui évoluent dans l'Atlantique", a prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Le marché gardait enfin un oeil sur toute information concernant les sanctions américaines contre le pétrole iranien, qui doivent entrer en vigueur en novembre. Elles devraient avoir un effet durable sur le troisième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et perturber l'offre d'or noir sur le marché mondial.
(c) AFP